Le contexte
Une renommée internationale
Destination de renommée internationale, la Vallée de Chamonix Mont-Blanc accueille toute l’année des visiteurs issus des quatre coins du globe.
Le territoire se caractérise aussi par sa situation géographique singulière, frontalière avec la Suisse et l’Italie, et à proximité de deux points de passages importants, le tunnel du Mont-Blanc et l’aéroport de Genève, avec un accès facilité par de grands axes de communication routiers et ferroviaires.
Cette notoriété apparaît comme une véritable source de richesses pour la destination, mais est également génératrice d’impacts négatifs pris en compte par les acteurs du territoire afin d’en réduire les effets.
Une biodiversité et des sites remarquables
91,4% du territoire de la Vallée de Chamonix font l’objet d’une mesure de protection. On recense ainsi :
- 2 sites classés : massif et balcon du Mont-Blanc couvrant 25 825 ha ;
- 3 réserves naturelles – Aiguilles Rouges, Carlaveyron, Vallon de Bérard – concernent 6186 ha ;
- 8987 ha classés en zone Natura 2000 ;
- 2 sites inscrits – Hameau de Tré le Champ et ses abords, Gorges de la Diosaz.
En Haute-Savoie, l'Etat a délégué la gestion des Réserves Naturelles à ASTERS, Conservatoire des Espaces Naturels. Un plan de gestion a été élaboré pour ces trois réserves, il fixe les grands objectifs et les actions à engager dans une optique de conservation du patrimoine naturel. Parallèlement, les missions d’animation et de sensibilisation ont été confiées à la Communauté de Communes de la Vallée de Chamonix Mont-Blanc.
Des perturbations climatiques de plus en plus visibles
Enserrée entre deux massifs montagneux exceptionnels, le Mont-Blanc et les Aiguilles Rouges, la vallée est aux premières loges des changements climatiques, et la Mer de Glace, plus grand glacier de France qui s’étend sur 7 km entre 3 400 et 1 400 mètres d’altitude, est le témoin troublant de l’acuité de ces changements comme le démontre la mise en évidence du recul de ce glacier emblématique.
Les efforts de protection sont d’autant plus importants que d’ici à 2050, le territoire sera confronté à l’impact du réchauffement climatique avec des augmentations de températures de 1 à 3°C d’ici 2035, se traduisant par une réduction de 15 à 20 % du nombre de jours de gel en moyenne et haute montagne, 20 jours d’été supplémentaires dans les fonds de vallée et en moyenne montagne, et une redistribution saisonnière de la fréquence et de l’intensité des précipitations, en plus d’une hausse de l’occurrence des évènements extrêmes.
Reconnaissance de l’Unesco
L’alpinisme classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco au titre du patrimoine culturel immatériel de l’humanité en décembre 2019.
Ce classement est une reconnaissance prestigieuse pour l’alpinisme, fruit d’un long travail collectif, qui intervient comme soutien pour aider à assurer l’avenir d’une activité vivante, ancrée dans une tradition, une transmission, et qui a évolué au cours de son histoire et continuera de s’adapter.
Ressources complémentaires
Consciente qu’il est primordial de préserver un patrimoine naturel aussi exceptionnel que fragile, la vallée de Chamonix Mont-Blanc est résolument engagée depuis plusieurs années dans de multiples combats pour protéger son environnement et organiser activement sa transition écologique.
Le conseil communautaire de janvier 2022 a validé le projet de territoire basé sur la vallée à énergies positives dans le cadre de la construction du CRTE (contrat de relance et de transition écologique) avec l’Etat.
Pour l’air qu’on y respire, l’eau qu’on y boit, pour la nature exceptionnelle qui nous entoure. Chaque avancée est le fruit d’un travail qui se mène sur de multiples fronts à travers différents dossiers. Vous les trouverez répertoriés sur le site de la Communauté de Communes :
www.cc-valleedechamonixmontblanc.fr